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Victoire des Pistons contre les Cavaliers : Detroit stoppe une série noire de 12 défaites consécutives face à Cleveland !


© Nic Antaya / Getty Images

Sans Cade Cunningham ni Tobias Harris, on aurait parié sur une défaite annoncée pour Detroit. Mais c'est mal connaître le coeur de Motor City, qui a su retourné le scénario en toute fin de match, claquant un 12-1 dans les dernières minutes pour calmer le réveil des Cleveland Cavaliers et s’offrir une victoire 133-122. Tim Hardaway Jr. a enfilé le costume de scoreur (32 points), pendant que Dennis Schröder, précieux et inspiré, assurait la conclusion (17 points, 10 passes) avec sang-froid.

Pas de Cade Cunningham ? Pas de problème pour les Pistons, qui ont envoyé les Cavaliers au tapis avec une copie collective des plus solides. En face, Donovan Mitchell avait pourtant allumé les mèches (38 points à 12/24), mais il s’est vite retrouvé bien seul. Darius Garland (21 points) a tenté de suivre, pendant que Mobley (9 points à 3/10) et Allen (8 points) restaient aux abonnés absents.

Côté Detroit, Tim Hardaway Jr. a assuré le spectacle (32 points), mais c’est surtout la force du nombre qui a fait la différence : sept joueurs à plus de 10 points, un Dennis Schröder ultra complet (17 points, 10 passes, 7 rebonds), un Ausar Thompson tout en énergie (18 points, 10 rebonds), et un Jalen Duren impérial dans la raquette (16 points, 13 rebonds). Mention spéciale à Isaiah Stewart, sorti du banc pour mettre l’ambiance et des points (14). Résultat : les Pistons se rebiffent, pendant que Cleveland patine.

Une saison en positif à Détroit?

Avec ce succès, Detroit entrevoit enfin une saison positive, une première depuis 2016 — sauf effondrement total lors des neuf derniers matchs. La dernière fois que les Pistons avaient goûté aux play-offs, en 2019, c’était avec un bilan tout juste à l’équilibre (41-41). Cette fois, la barre pourrait être franchie.

Cleveland, de son côté, voit sa course aux 60 victoires ralentir. Il faudra patienter encore un peu pour atteindre ce cap symbolique, que les Cavs n’ont plus atteint depuis l’ère LeBron James... en 2010.