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Le plus gros problème des Indiana Pacers en 2024 ? La défense


© Justin Casterline / Getty Images

Les Pacers de l’Indiana ont affronté le Miami Heat 2 fois en 3 jours. Ces confrontations ont révélé des faiblesses défensives présentes depuis le début de cette saison. Quelles solutions peuvent être envisagées ? On en parle dans cet article.

La défense au cœur du problème ?

Pascal Siakam, T.J. McConnell, Andrew Nembhard et même le reste de l’équipe sont pour la plupart des joueurs qui ont fait leur place en NBA grâce à une bonne défense. Pourtant, ce qui ne prend pas du côté de l’Indiana, c’est invraisemblablement la défense de l’équipe. Depuis quelques saisons, ils peinent à se détacher du top 10 des pires défenses de la ligue. Ils sont même plutôt habitués à se prendre des cartons. Sur les 13 premiers matchs de cette saison, ils ont déjà pris plus de 120 points contre les Knicks (2 fois), les Celtics, les Pelicans, les Mavericks, ou encore... le Heat ! Sans un minimum de défense, il est compliqué de gagner et d’imaginer quoi que ce soit en playoffs.

Ce que l’on ressent cette année, c’est un manque d’efforts en défense. Les Pacers ont une attaque qui fonctionne, propulsée par un rythme de jeu rapide, et pourtant, les retours défensifs sont encore trop lents. Cette équipe fait partie de celles qui offrent le plus de tirs ouverts à leurs adversaires en 2024. On ne sait pas vraiment ce qu’il manque à cette équipe pour avoir envie de défendre plus dur, mais peut-être que les stratégies mises en place par le coach pourraient être revues pour éviter des prises à 2 pas toujours utiles. Il semble que les joueurs n’ont pas la solution pour être à la fois réguliers en attaque et surtout en défense. Les perspectives d'amélioration sont aujourd’hui assez conséquentes.

Que retenir de la double confrontation Pacers - Heat ?

Le premier affrontement a été remporté par le Heat 124 à 111 dans un match à double enjeu, celui de la NBA CUP. Kevin Love a inscrit 15 points dans le 3ème quart-temps et Bam Adebayo 16 points dans le dernier quart-temps, ce qui a exposé les faiblesses défensives des Pacers. Aucune solution n’a été trouvée par le coach et son staff pour pallier aux coups de chaud de leurs adversaires, hormis de... sortir le 5 majeur. Il aura fallu changer radicalement les joueurs sur le parquet pour apporter une nouvelle énergie dans ce premier épisode défensif décevant.

Le deuxième match, qui s’est déroulé dans la nuit de dimanche à lundi à 23h, a été cette fois-ci à l’avantage des Pacers grâce à un Myles Turner qui a fini le travail en beauté avec 10 points, dont 2 tirs à trois points décisifs dans les dernières minutes. L’attaque n’a pas été aussi constante que prévue sur l’ensemble du match, mais heureusement pour eux, le Miami Heat n’a pas été en réussite. La sensation sur ce match est que les deux pivots ont mené une belle bataille qui les a rendus intenables en défense. La franchise floridienne a cru remonter jusqu’à la dernière minute grâce à un Tyler Herro en feu, mais les gros tirs à trois points des Pacers ont compensé la défense insuffisante. Victoire cette fois-ci 119 à 100 pour les Indiana Pacers.

Prochain affrontement ? Le 2 janvier 2025.

Comment les Pacers peuvent corriger ce problème ?

La défense n’est pas la spécialité des Pacers cette année, et ce ne sont peut-être pas les plans de jeu voulus. Même lors de leur dernier parcours en playoffs en 2024, on a vu les limites de leur défense. Rick Carlisle et son staff technique ont un challenge de taille : faire les remplacements aux bons moments pour rester actifs en défense et éviter la fâcheuse tendance des joueurs titulaires de s’endormir en défense à certains moments du jeu. La jeunesse et la folie d’Obi Toppin ou encore l’expérience de T.J. McConnell ont leurs rôles à jouer dans des soirées difficiles et peuvent largement faire le travail, notamment en l’absence d’Andrew Nembhard, le Canadien qui a récemment rejoint Aaron Nesmith à l’infirmerie pour une blessure au genou gauche dont la durée est indéterminée.

Les Pacers pourraient aller piocher dans d’autres équipes pour compléter leur effectif, notamment avec des joueurs comme Robert Williams III, Andrew Wiggins ou encore Haywood Highsmith pour pallier ce problème défensif. Il serait peut-être même judicieux de faire des changements du côté du coaching staff pour trouver une nouvelle identité des 2 côtés du terrain qui correspondrait davantage aux profils des joueurs de l’équipe actuelle.