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Le basketball canadien à son sommet !


© ESPN/X

D’année en année, la NBA continue de refléter une dynamique toujours plus internationale, et cette dernière saison n’y a pas fait exception. Pour une onzième année consécutive, la ligue a franchi le cap symbolique des 100 joueurs internationaux. Une fois de plus, le Canada domine le paysage international, confirmant sa place de première nation non américaine représentée en NBA. Le pays a même établi un nouveau record, avec 29 joueurs canadiens ayant foulé les parquets de la ligue cette saison, devançant toujours des pays comme la France et l’Australie. Cette progression constante illustre à quel point le basketball canadien est en pleine effervescence. Voici la liste complète des joueurs canadiens ayant joué en NBA cette saison, accompagnée d’un résumé de leur parcours en 2024‑2025.

Shai Gilgeous-Alexander

Comment passer sous silence SGA lorsque l'on dresse la liste des Canadiens en NBA ? La saison 2024-2025 de Shai Gilgeous-Alexander a été tout simplement historique, tant sur le plan individuel que collectif, marquant un tournant pour le basketball canadien. Avec le Oklahoma City Thunder, SGA a disputé 76 matchs, affichant des statistiques impressionnantes : 32.7 points par match (meilleur marqueur de la NBA), 5.0 rebonds, 6.4 passes décisives, 1.7 interceptions (2e de la ligue) et 1.0 contre, avec un pourcentage de tirs de 51.9 %, 37.5 % à trois points et 89.8 % aux lancers francs. Il a mené le Thunder à un bilan exceptionnel de 68-14, le meilleur de la ligue. Ses accomplissements incluent le titre de MVP de la NBA, MVP des Finales, le titre de champion NBA, le titre de meilleur marqueur, une sélection All-Star (titulaire), une place dans le All-NBA First Team et le MVP de la Conférence Ouest. Il est devenu le quatrième joueur de l’histoire (avec Kareem Abdul-Jabbar, Michael Jordan et Shaquille O’Neal) à remporter le MVP, le MVP des Finales et le titre de meilleur marqueur, tout ça dans la même saison. Au Canada, son impact est immense : deuxième Canadien après Steve Nash à remporter le MVP, SGA inspire une nouvelle génération. Son leadership avec l’équipe nationale, médaillée de bronze à la Coupe du monde FIBA 2023, et sa participation aux JO de Paris 2024 (5e place) renforcent son rôle d’icône. En reconnaissance de sa saison exceptionnelle, SGA a signé une extension de contrat supermax avec le Thunder, estimée à environ 285 millions de dollars sur 4 ans, consolidant son statut de pilier de la franchise et de superstar mondiale. Ce contrat, l’un des plus lucratifs de l’histoire de la NBA. Sa popularité témoigne de l’importance croissante du Canada dans le monde du basketball.

RJ Barrett 

Il a connu en 2024‑2025 l’une de ses saisons les plus complètes en carrière, consolidant son rôle de joueur clé chez les Toronto Raptors après son arrivée lors de la saison précédente. Il a terminé la saison avec une moyenne de 21.1 points, 6.3 rebonds et 5.4 passes par match, tout en affichant une meilleure constance au tir, notamment à trois points (35%). Dans un effectif jeune et en reconstruction, il a souvent été l’option offensive principale, tout en assumant un rôle de leader local apprécié par les fans. Sur le plan national, sa présence dans la seule franchise canadienne de la NBA contribue à rapprocher le public du sport, tout en donnant un visage familier à la relance du basketball à Toronto. Par sa constance et son influence, il incarne parfaitement cette génération dorée de joueurs canadiens qui consolident la place du pays au plus haut niveau.

Luguentz Dort

Fier représentant de Montréal, il a une fois de plus démontré toute sa valeur en tant que pilier défensif des Oklahoma City Thunder durant la saison 2024‑2025. Titulaire indiscutable dans l’un des meilleurs effectifs de la ligue, il a joué un rôle crucial dans la conquête du championnat NBA par OKC, en se spécialisant dans la défense face aux meilleurs arrières adverses. Avec une moyenne de 10,1 points, 4.1 rebonds et une défense de niveau élite, il n’a pas besoin de statistiques flamboyantes pour marquer les matchs de son empreinte. Son excellence défensive a d’ailleurs été récompensée par une place bien méritée dans la NBA All-Defensive First Team, une reconnaissance qui souligne son statut parmi les meilleurs défenseurs de la ligue. Pour le Québec, Dort est une véritable source d’inspiration : issu des quartiers de Montréal-Nord, formé au système local, il a gravi chaque échelon jusqu’à devenir champion NBA et figure de stabilité dans une équipe de haut niveau. Il représente avec fierté le basketball québécois et prouve que la réussite à l’échelle mondiale est possible sans compromis sur ses racines.

Bennedict Mathurin 

Bennedict Mathurin poursuit son ascension en NBA avec une solide saison 2024‑2025 sous les couleurs des Indiana Pacers. Malgré un rôle parfois variable dans la rotation en raison de la profondeur de l'effectif, il a su s’imposer dans les moments clés, notamment en Playoffs, où il a brillé en sortie de banc avec son énergie et son agressivité offensive. Il a terminé la saison avec 16.1 points, 5.3 rebonds et 1,9 passe par match, tout en continuant de progresser défensivement. Son style explosif a fait de lui un favori des fans, autant à Indianapolis qu'au Québec. Pour Montréal, sa réussite en NBA représente une source de fierté immense, inspirant toute une génération de jeunes joueurs issus des quartiers populaires. Mathurin incarne parfaitement le potentiel du basketball québécois sur la scène mondiale, et sa trajectoire démontre que les talents issus du Canada francophone ont toute leur place dans l'élite.

Jamal Murray 

Jamal Murray a livré une saison 2024‑2025 impressionnante avec les Denver Nuggets, jouant un rôle clé dans le succès continu de l’équipe. Avec une moyenne de 21.4 points, 6 passes et 3.9 rebonds par match, il a confirmé son statut de meneur d’attaque fiable et explosif, capable de faire basculer les rencontres dans les moments cruciaux. Sur la scène nationale, Murray reste un symbole fort du basketball canadien, incarnant la qualité et la compétitivité que le pays développe de plus en plus. Avec des joueurs comme lui, le Canada continue de consolider sa place parmi les nations majeures du basketball mondial.

Nickeil Alexander-Walker

Il a su se distinguer durant la saison 2024‑2025 par sa polyvalence et son jeu énergique avec les Minnesota Timberwolves. Évoluant principalement en tant que guard, il a apporté une contribution précieuse affichant des moyennes solides de 9.4 points, 2.7 passes et 3.2 rebonds par match. Son adresse et sa capacité à créer du jeu ont souvent permis de relancer l’attaque de son équipe lors des moments clés. Bien que son rôle ait parfois fluctué dans une équipe en pleine transition, Nickeil a montré une belle progression, renforçant son profil de joueur fiable en NBA.

Dillon Brooks

Dillon Brooks a poursuivi en 2024‑2025 son rôle de joueur intense et provocateur avec les Houston Rockets, où il s’est imposé comme l’un des leaders défensifs de l’équipe. Connu pour sa ténacité, son jeu physique et son attitude sans compromis, il a affiché des moyennes de 14 points, 3.7 rebonds et une défense acharnée sur les meilleurs joueurs adverses. Bien qu’il fasse parfois polémique, Brooks assume pleinement son rôle de "bad boy" assumé, ce qui lui vaut autant de critiques que de respect dans la ligue. Pour le Canada, il incarne une facette différente du développement du basketball national.

Andrew Nembhard

Il a franchi un cap important cette saison avec les Indiana Pacers, s’établissant comme l’un des jeunes meneurs les plus polyvalent de la ligue. Après une saison recrue prometteuse, il a consolidé sa place dans la rotation en 2024‑2025, affichant en moyenne 10 points, 5 passes et 3.3 rebonds par match, tout en se montrant redoutable dans la gestion du jeu et la lecture défensive. Il a particulièrement brillé durant les Playoffs, jouant un rôle décisif dans la belle épopée des Pacers jusqu’en Finales NBA, où il a impressionné par sa maturité et son calme sous pression. Sa capacité à alterner entre les postes 1 et 2, à défendre intelligemment et à distribuer le jeu en fait un atout précieux pour Indiana, mais aussi un joueur d’avenir pour l’équipe nationale canadienne. Sa montée en puissance inspire une nouvelle génération de joueurs canadiens, notamment ceux qui aspirent à maîtriser le jeu plutôt qu’à seulement briller individuellement.

Andrew Wiggins 

Andrew Wiggins a connu une saison 2024‑2025 difficile marquée par des hauts et des bas, mais aussi par des éclairs du joueur All-Star qu’il a déjà été. Avec des moyennes d’environ 18 points, 4.5 rebonds et 1 interception par match, il a continué d’apporter sa polyvalence des deux côtés du terrain, malgré une baisse d’impact offensive comparée à ses meilleures années. Son rôle a évolué en mettant l’accent sur la défense, le jeu sans ballon et l’efficacité dans les moments clés. Même s’il est un peu en retrait médiatiquement comparé à d'autres joueurs canadiens émergents, Wiggins demeure un pionnier de la vague actuelle de talents canadiens en NBA. Premier choix de la draft de 2014, champion NBA en 2022 et membre de l’équipe nationale lors de la Coupe du monde 2023, il a ouvert la voie à toute une génération.

Zach Edey

Géant originaire de Toronto, Zach Edey a fait ses débuts très attendus en NBA avec les Memphis Grizzlies après une brillante carrière universitaire à Purdue. Il a rapidement trouvé sa place dans la ligue grâce à son impact physique, sa protection du cercle et son jeu en post-up redoutable. Malgré les doutes entourant son adaptation au rythme et à l’espace de la NBA moderne, Edey a surpris par sa capacité à s’ajuster, terminant sa saison rookie avec des moyennes solides de 9.2 points, 8.3 rebonds et 1,3 contre en un peu plus de 21 minutes par match. Son travail constant et sa discipline lui ont valu une place bien méritée dans la NBA All-Rookie Second Team, faisant de lui l’un des rares pivots canadiens à s’imposer dès sa première année.

Shaedon Sharpe

Shaedon Sharpe a continué de faire tourner les têtes en 2024‑2025 avec les Portland Trail Blazers, avec des moyennes de 18.5 points, 4.5 rebonds et 2.8 passes par match, confirmant son statut de jeune étoile montante de la NBA. Doté d’une détente spectaculaire et d’un arsenal offensif en constante évolution, Sharpe a brillé dans une équipe en reconstruction, où il a montré qu’il pouvait devenir un franchise player à long terme. Ses performances ont suffi à rappeler qu’il possède l’un des potentiels les plus explosifs de sa génération.

Chris Boucher

Chris Boucher, originaire de Montréal, a poursuivi son parcours en NBA avec les Toronto Raptors, où il incarne depuis plusieurs saisons un rôle de vétéran énergique et respecté. En 2024‑2025, bien que son temps de jeu ait été plus limité dans une équipe en pleine transition, il a su tirer son épingle du jeu en sortie de banc, avec des moyennes de 10 points, 4.5 rebonds et 0,5 contre en environ 17 minutes par match. Son impact se fait surtout sentir par son intensité défensive, sa mobilité atypique pour un joueur de sa taille, et sa capacité à renverser l’énergie d’un match grâce à ses contres spectaculaires ou ses tirs à trois points inattendus. 

Brandon Clarke

Il a effectué un retour solide cette saison avec les Memphis Grizzlies après avoir manqué l’année précédente en raison d’une blessure au tendon d’Achille. En sortie de banc, il a apporté son énergie habituelle, avec des moyennes de 8.3 points et 5.1 rebonds, tout en offrant une présence athlétique et efficace près du cercle. Sa capacité à défendre plusieurs positions et à terminer en transition reste précieuse. Clarke continue d’être un exemple de constance et de discrétion, représentant fièrement la Colombie-Britannique et le Canada dans la ligue.

Dalano Banton

Dalano Banton, originaire de Toronto, a connu une saison 2024‑2025 marquée par un nouveau souffle après son arrivée chez les Portland Trail Blazers. Profitant d’un effectif jeune, il a gagné en responsabilités, affichant des moyennes de 8.3 points, 2 rebonds et 2.4 passes par match.

Dwight Powell

Dwight Powell, natif de Toronto, a poursuivi son rôle de vétéran fiable avec les Dallas Mavericks lors de la saison 2024‑2025. Bien que son temps de jeu ait diminué, il est resté un coéquipier respecté, apportant leadership, présence physique et intelligence dans les minutes qu’on lui confiait. Avec environ 2.1 points et 2.1 rebonds par match, il a surtout brillé par son professionnalisme et son engagement.

Olivier-Maxence Prosper

Olivier-Maxence Prosper, originaire de Montréal, a débuté sa deuxième saison en NBA avec les Dallas Mavericks, se plaçant en tant que jeune ailier prometteur. En 52 matchs il a affiché des moyennes de 3.9 points, 2.4 rebonds et 0.8 passe en environ 11 minutes par match, avec une adresse de 40.2 % au tir. Il a égalé son record personnel en inscrivant 20 points lors d’un match en janvier. Malheureusement, sa saison s’est terminée prématurément en mars après une blessure au poignet nécessitant une intervention chirurgicale.

Tristan Thompson

À 34 ans, il a disputé 40 matchs, principalement en tant que pivot de rotation, affichant des moyennes de 1.7 point, 3.4 rebonds et 0.6 passe en 8 minutes par match, avec une adresse au tir de 43.7 %. Bien que son rôle ait été limité, il a apporté son expérience et son leadership aux jeunes joueurs des Cavaliers.

Kelly Olynyk 

En 44 matchs, dont 20 en tant que titulaire, il a affiché des moyennes de 8.7 points, 4.7 rebonds et 2.9 passes par match, avec une adresse de 50 % au tir et 42 % à trois points. En plus de son rôle en NBA, Olynyk a représenté le Canada lors de compétitions internationales, contribuant à la montée en puissance du basketball canadien sur la scène mondiale.

Leonard Miller

Il poursuit son développement en NBA lors de la saison 2024–2025 avec les Minnesota Timberwolves. Bien que son temps de jeu ait été limité en NBA, il a été assigné aux Iowa Wolves en G League, où il a réalisé une saison impressionnante avec des moyennes de 25,2 points, 11,3 rebonds et 3,8 passes en 36,9 minutes par match, tout en affichant une adresse au tir de 50 %. Sa performance a été récompensée par une sélection au Rising Stars Challenge lors du All-Star Weekend 2025, mettant en lumière son potentiel.

Trey Lyles

Trey Lyles a connu une saison 2024–2025 solide avec les Sacramento Kings, remplissant un rôle clé en tant que pivot de rotation. En 69 matchs, il a affiché des moyennes de 6.5 points, 4.6 rebonds et 1.2 passe en 19.6 minutes par match. Sa capacité à étirer le jeu avec son tir extérieur et à apporter de l'énergie en sortie de banc a été précieuse pour les Kings. Lyles a également montré sa polyvalence en jouant à la fois en tant qu'ailier fort et pivot, contribuant à la profondeur de l'effectif.

Cory Joseph

Il a entamé sa 14e saison en NBA avec le Orlando Magic. En tant que vétéran de la ligue, il joue un rôle clé en sortie de banc, apportant leadership et expérience. Sur le plan statistique, il a enregistré des moyennes de 3.5 points, 1.5 rebond et 1.4 passe par match, avec une adresse au tir de 40.3 %. Bien que ses statistiques individuelles soient modestes, son influence sur le terrain et dans le vestiaire a été précieuse pour les jeunes joueurs des Magic. En fin de saison, les Magic ont décidé de ne pas exercer l'option d'équipe sur son contrat pour la saison 2025–2026, marquant ainsi la fin de son passage à Orlando.

Caleb Houstan

Caleb Houstan poursuit son développement en NBA avec le Orlando Magic lors de la saison 2024–2025. En 58 matchs, dont 6 en tant que titulaire, il a affiché des moyennes de 4.1 points, 1.3 rebonds et 0.6 passe en 13.6 minutes par match, avec une adresse au tir de 42.1 % et 40 % à trois points. Sa capacité à étirer le jeu avec son tir extérieur a été précieuse pour les Magic. Houstan a également montré sa polyvalence en jouant à la fois en tant qu'ailier fort et pivot, contribuant à la profondeur de l'effectif.

 

AJ Lawson

A.J. Lawson a connu une saison marquante en 2024–2025 avec les Toronto Raptors. Après avoir signé un contrat Two-Way en décembre 2024, il a rapidement gagné du temps de jeu, affichant des moyennes de 9.1 points, 3.3 rebonds et 1.2 passe en 18.7 minutes par match, avec une adresse au tir de 42.1 %.

Oshae Brissett

Oshae Brissett, originaire de Toronto, a connu un parcours atypique en 2024–2025 : coupé par les Celtics en janvier, il a rebondi en G League avec les Long Island Nets, puis a signé un contrat de 10 jours avec les Philadelphia 76ers en mars. En six matchs NBA avec Philadelphie, il a affiché des moyennes de 8.7 points, 3.7 rebonds et 0.7 passe en 23.7 minutes, avec une adresse de 48.7 % au tir. Malgré un rôle de transition, il a prouvé qu’il pouvait encore contribuer efficacement au plus haut niveau.

Félicitations à tous les joueurs canadiens pour leur saison !