NBA PREVIEW #28 - Boston Celtics : Objectif Larry O’Brien Trophy ?

Après une fin de saison décevante, et leur élimination face au Miami Heat d’un certain Jimmy Butler, est ce que cette saison est celle qui ramènera la franchise au lutin vert sur le devant de la scène. Après quinze années sans titre, est ce que cette année est la bonne pour la bande à Jason Tatum ? On vous décrypte tout ça.

La saison dernière, étaient-ils si loin que ça de ramener un le titre dans le Massachusetts ?

C’était une saison en demi-teinte pour les Celtics. En effet, après une saison régulière tout à fait correcte avec de jolies séries de victoires, notamment au mois de janvier. Boston arrive en playoffs avec l’envie de tout gagner, malheureusement tout ne s'est pas passé comme prévu pour les C’s. Après une série remportée au bout du game six contre les Hawks, les Celtics se sont fait peur face au Sixers, mais arrivent à faire tomber la bande à Joel Embiid au bout d’un game seven marqué par la performance de Jason Tatum (51 pts record pour un game seven en NBA, 13 rebonds, 5 assists). Mais la saison de Jaylen Brown et ses potes se finit deux semaines plus tard au TD Garden au bout d’une série assez imprévisible. D’abord menés 3-0 par un Heat d’une justesse impressionnante, les C’s arrivent à revenir à hauteur au bout du game six, pour finalement s’incliner 3-4 dans un game seven géré par Miami et son leader Jimmy Butler. 

Le bilan de l’été : il y a du changement dans l’air

Les arrivées :

• Kristaps Porziņģis
• Jrue Holiday
• Oshae Brisset
• Daland Banton
• Jordan Walsh
• Jay Scrubb
• Sviatoslav Mykhaïliuk
• Neemias Queta
• Lamar Stevens
• DJ Steward

Les prolongations :

• Jaylen Brown
• JD Davison
• Payton Pritchard

Les départs :

• Marcus Smart
• Malcolm Brogdon
• Robert Williams
• Grant Williams
• Danilo Gallinari
• Blake Griffin
• Mike Muscala

• Mfiondu Kabengele

La liste citée ci-dessus met clairement en évidence, les idées du front-office de Boston qui souhaite maintenir au centre de son effectif le duo Jaylen Brown – Jayson Tatum. Effectivement, il y a eu dans l’effectif, des changements notoires, mais la prolongation de Brown (304 M sur 5 ans), nous conforte dans l’idée que Brad Stevens veut faire confiance à son duo de all-stars. Après, il faut aussi aborder le départ de Marcus Smart, qui quitte le TD Garden après huit saisons, et qui apparaissait pour beaucoup comme un des leaders de l’équipe sur et en dehors du terrain. Cependant, ce départ permet à Boston de récupérer un certain Kristaps Porziņģis qui viendra apporter toute sa panoplie offensive, au C’s. Ensuite, vient le fameux trade Lillard qui enverra Jrue Holiday à Portland, seulement l’ancien joueur des Bucks n’aura pas le temps de s’installer dans l’Oregon, car seulement trois jours plus tard, il sera tradé à Boston. Cela permettra à Joe Mazzulla d’ajouter à son effectif, un profil de combo guard, gros défenseur.

En prenant du recul, on se rend compte que l’effectif des C’s a pas mal changé, pas mal de joueurs importants de la rotation, on fait leurs valises. De plus, dans la colonne des arrivées, celles qui sont importantes et qui peuvent aider le groupe tout de suite sont au nombre de deux. On est donc en droit de se demander comment les Celtics, et Joe Mazzulla, apprivoisent une saison avec une profondeur de banc bien moins importante que l’année dernière.

Le cinq majeur : le meilleur de la NBA ?

• PG :  Jrue Holiday 
• SG : Derrick White
• SF : Jaylen Brown
• PF : Jayson Tatum
• C : Kristaps Porziņģis

L’interrogation : la profondeur d’effectif, l’équation que Joe Mazzulla va devoir résoudre.

Malgré l’ajout de beaucoup de talent dans l’effectif des C’s cet été, Boston perd quelques joueurs qui apportaient de la profondeur. Si l’on prend du recul par rapport à l’effectif de l’an dernier, on pouvait retrouver sur le banc de Joe Mazzulla des joueurs comme Malcolm Brogdon, ou Robert Williams. Ces derniers pouvaient chacun apporter dans leur registre lorsqu’ils étaient sur le terrain. Aujourd’hui, les choses sont différentes et la rotation des Celtics compte sept joueurs avec le cinq majeur et en pariant sur le jeune Payton Pritchard et le vieillissant Al Horford. En voyant cela, il paraît clair que l’effectif comporte certaines carences. Cependant, restons toujours vigilants à ce que peuvent apporter les jeunes comme Oshae Brisset ou Jordan Walsh.

Le joueur à suivre : et si c’était Jaylen Brown le franchise player des C’s.

JB, à poser ses valises à Boston il y a maintenant sept ans, depuis son arrivée, on a toujours eu du mal à le considérer comme la première option de cette équipe. Tantôt mené par Kyrie Irving, tantôt mené par Jayson Tatum, Jaylen Brown a toujours eu l’étiquette de la seconde option qui coûte assez cher et qui a du mal à répondre présent dans les matchs qui comptent. Malgré cela, il a des lignes statistiques qui progressent chaque année. C’est peut-être cela qui a poussé Brad Steven, le président des opérations basket à lui proposer un contrat impressionnant qui s’élève à 304 millions de dollars sur cinq ans, ce qui fait de Brown le joueur qui à signé le contrat le plus lucratif de l’histoire de la NBA. Avec cette prolongation, les intentions de Brad Stevens sont claires, s’il doit y avoir un titre de champion NBA, ce sera avec JB & JT aux commandes de l’effectif.

Aujourd’hui, les apports de Jaylen Brown sont importants, bon défenseur, avec un jeu offensif en perpétuelle progression que ce soit au scoring ou à la création JB est un des leaders clairs de cette équipe. Là où en revanche, on peut se poser des questions, c’est sa capacité à bomber le torse dans les matchs importants. Avec les départs de Smart, Brogdon, et Williams, nul doute que le numéro sept des C’s doit en profiter pour prendre une autre dimension, et devenir un leader vocal en plus d’être un leader technique.

De plus, la comparaison avec Jayson Tatum, qui est en train de rentrer dans une autre dimension, peut être compliquée à vivre pour JB. Cette comparaison peut vite faire défaut aux Celtics, il ne faut pas oublier que le but commun de ces deux immenses talents est de ramener un titre à cette franchise mythique qui n’en a plus gagné depuis près quinze ans.

Le prono : Larry O’Brien trophy ou rien ?

Les C’s s’annonce clairement comme étant un contender à la victoire finale. Aujourd’hui, sur le papier et sans blessure, Boston a sûrement l’un des trois meilleurs cinq majeur de toute la ligue. A partir de là, on ne peut être qu’imaginer la bande à Joe Mazzulla tout en haut de la conférence Est. En tout cas, il faudra rester attentif, car il se passera sûrement pas mal de choses intéressantes dans le Massachusetts.