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New York a tranché : Mike Brown est le nouveau coach des Knicks !


© @NBATV/X

Changement majeur sur le banc des Knicks : après le départ de Tom Thibodeau, la franchise new-yorkaise confie les clés de son projet à Mike Brown. Deux fois élu coach de l’année, 4 fois champions, fort de plus de 750 matchs dirigés en NBA, il arrive avec un objectif limpide : transformer une équipe ambitieuse en prétendante au titre. Un pari d'expérience pour répondre aux immenses attentes du Madison Square Garden. 

Le 2 juillet 2025 marque une nouvelle étape dans le projet des Knicks. Après cinq saisons intenses sous la direction de Tom Thibodeau, la franchise new-yorkaise a décidé de tourner la page. Et c’est Mike Brown, 55 ans, qui hérite de la mission la plus délicate de la NBA actuelle : faire briller New York. Le choix de Brown n’est pas anodin. Il incarne une double promesse : celle de la rigueur et de l’adaptation. Son expérience parle pour lui : 758 matchs dirigés en NBA, un bilan positif de 454 victoires pour 304 défaites, et deux trophées de Coach of the Year à dix ans d’intervalle (2009 avec les Cavaliers, 2023 avec les Kings). Il a prouvé qu’il savait construire, relancer, et durer.

À Cleveland, il a mené LeBron James jusqu’à la finale NBA en 2007. À Sacramento, il a brisé une disette historique en ramenant les Kings en playoffs en 2023, pour la première fois depuis 2006. Là encore, il a été salué pour sa capacité à instaurer une culture de travail et à faire progresser de jeunes joueurs dans un collectif cohérent.

Un recrutement stratégique et ciblé

La direction des Knicks a pris son temps. Après avoir échoué à convaincre plusieurs coachs en poste - Jason Kidd, Chris Finch, Billy Donovan ou Ime Udoka - elle a orienté ses entretiens vers des profils réputés pour leur capacité à bâtir une identité durable. Taylor Jenkins, James Borrego, Micah Nori et Dawn Staley ont tous été auditionnés. Mais c’est Brown, avec son sens de la communication et sa vision à long terme, qui a convaincu lors d’un second entretien décisif.

Son profil coche toutes les cases recherchées :

  • Expérience du très haut niveau,

  • Souplesse tactique,

  • Capacité à impliquer le banc,

  • Volonté de collaborer étroitement avec le front office,

  • Et surtout : une gestion humaine réputée plus moderne que celle de Thibodeau, souvent critiqué pour sa rigidité et ses rotations minimalistes. 

Une équipe déjà armée pour viser le sommet

Mike Brown n’arrive pas en terrain vague. L’effectif actuel des Knicks est sans doute le plus compétitif depuis deux décennies. Jalen Brunson, prolongé pour quatre années supplémentaires, est devenu l’âme de cette équipe. Il sort d’une saison remarquable ponctuée d’une place en finale de conférence et d’un titre honorifique de Clutch Player of the Year.

Autour de lui, Karl-Anthony Towns, récupéré en septembre dernier, forme un duo intérieur-extérieur redoutable. Et la free agency estivale a encore renforcé l’équipe avec les arrivées de Jordan Clarkson et Guerschon Yabusele, qui devraient offrir de la création et de la profondeur au banc.

Brown devra aussi gérer un vestiaire ambitieux mais exigeant. La pression médiatique à New York est sans équivalent. Tout faux pas est scruté, chaque choix de coaching débattu. À lui de stabiliser le groupe, d’éviter les blessures, et d’impliquer tous les joueurs sans casser la dynamique.

Objectif clair : le titre

Objectifs : 

  • Un titre NBA pour mettre fin à 52 ans de disette depuis 1973
  • Confirmer la progression en consolidant la performance de la saison 2024-25
  • Développer la profondeur en donnant plus de responsabilités au banc
  • Impliquer les jeunes : favorosier l'éclosion des rookies et sophomores (Kolek, Hukporti en tête de gondole)
  • Fluidifier les rapports avec le front office

Une équation à résoudre

Pour Brown, le défi est de taille. Les attentes sont immenses, et l’historique des Knicks avec les entraîneurs est complexe : rares sont ceux qui ont tenu plus de trois saisons ces vingt dernières années. Il devra imposer son style sans tout bouleverser, trouver la bonne alchimie entre continuité et innovation.

Il devra aussi justifier un choix qui, pour certains observateurs, ressemble à une solution de repli après l’échec des pistes plus jeunes ou plus populaires. Mais l’histoire montre que les coachs d’expérience peuvent encore surprendre. Gregg Popovich, Erik Spoelstra ou Rick Carlisle en sont les exemples vivants.