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Les Houston Rockets sécurisent leur ancrage défensif : Steven Adams prolonge pour 3 ans


© Houston Rockets

Solide dans l’ombre, Steven Adams poursuit l’aventure texane. Le pivot néo-zélandais a signé une prolongation de trois ans avec les Houston Rockets, pour un montant de 39 millions de dollars. Un choix de continuité pour la franchise, séduite par son apport défensif et son rôle clé en sortie de banc, notamment lors de la dernière campagne de playoffs.

Le pivot néo‑zélandais Steven Adams, 31 ans, s’est vu offrir une extension de contrat de 3 ans pour 39 millions de dollars, entièrement garantie, et s’engage à rester à Houston jusqu’en 2028. Arrivé en 2024 après un échange avec Memphis, où il se remettait d’une opération au genou, Adams a rapidement gagné ses galons de remplaçant de luxe dans le roster des Rockets.

Une montée en puissance silencieuse

Durant la saison régulière, Adams a disputé 58 rencontres, avec une moyenne de 3,9 points et 5,6 rebonds en seulement ~14 minutes par match. Mais c’est en playoffs qu’il a vraiment crevé l’écran : aligné dans les sept matchs face aux Warriors, il a sorti 5,7 pts, 6,6 rbds et 1,1 contres en 22,1 mn de jeu, contribuant à un écart de +14,1 points par 100 possessions.

Adams s’est imposé comme un soutien défensif majeur et un excellent rebondeur offensif, aidant Houston à devenir l’une des meilleures formations au rebond cette saison. Son efficacité a été saluée à l’unanimité : Steve Kerr, coach des Warriors, a même utilisé la stratégie du "hack-an-Adams" pour limiter son impact.

Complément idéal pour Şengün et Green

Aux côtés d’Alperen Şengün, pivot All‑Star et élément offensif central, Adams apportera un équilibre précieux grâce à ses croche-poteaux solides et son sens du jeu intérieur. Il restera une pièce maîtresse dans les rotations de balle intérieure de l’entraîneur Ime Udoka la saison prochaine. 

Le prix de cette prolongation, seul ($13 M/an), est raisonnable, mais Houston est désormais proche du seuil des taxes de luxe en raison des contrats récents de Sengün (5 ans, 185 M$), Jalen Green (3 ans, 105 M$) et l’option potentielle de Fred VanVleet à 44,9 M$. Les dirigeants devront donc faire des choix judicieux pour équilibrer compétitivité et limite salariale.