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Jordan Clarkson va s'engager avec les New York Knicks !


© Imagn Images

Libéré par le Jazz à la veille de l’ouverture du marché, Jordan Clarkson n’aura pas tardé à retrouver un point de chute. Le combo guard de 33 ans rejoint les Knicks pour une saison, via un contrat au minimum vétéran. Un pari peu coûteux pour New York, qui mise sur l’ancien meilleur sixième homme pour densifier sa rotation et injecter un peu de folie offensive en sortie de banc.

Jordan Clarkson, libéré par les Utah Jazz via un buyout le 30 juin 2025, s’apprête à rebondir dans la rotation des New York Knicks pour la saison 2025‑26. L’arrière de 33 ans devrait signer un contrat d’un an au minimum vétéran (≈ 3,6 M $) une fois qu'il sera agent libre. Ex‑Sixth Man of the Year, il apportera un scoring instantané en sortie de banc - une valeur offensive rare à ce tarif, surtout dans un roster déjà ambitieux.

L’histoire entre Jordan Clarkson et le Jazz a pris fin dans une relative discrétion. Le 30 juin, l’arrière de 33 ans a été libéré par Utah à la suite d’un buyout. Dans la foulée, il s’est entendu avec les New York Knicks pour un contrat d’un an, estimé à 3,6 millions de dollars, soit le minimum vétéran. Un deal modeste sur le plan financier, mais qui pourrait s’avérer précieux dans les faits : les Knicks s’offrent l’un des meilleurs scoreurs en sortie de banc de la dernière décennie pour un coût dérisoire, sans impacter leur flexibilité salariale déjà réduite. Le transfert sera officialisé une fois la période des buyout écoulée.

Un profil clair : du feu en sortie de banc

Jordan Clarkson, ce n’est pas un meneur gestionnaire ou un défenseur d’élite. Mais c’est un joueur capable de faire tourner un match en quelques minutes. La saison dernière, malgré les difficultés collectives du Jazz, il a tourné à 16,2 points, 3,7 passes et 3,2 rebonds de moyenne en 26 minutes, avec des pourcentages corrects (40,8 % au tir, 36,2 % à 3 points).

Ancien meilleur sixième homme en 2021, le joueur formé à Missouri reste l’un des scoreurs les plus fiables parmi les remplaçants NBA. Il arrive à New York avec une mission bien identifiée : dynamiser la deuxième unité, offrir une soupape à Jalen Brunson et apporter son expérience à un effectif qui vise haut à l’Est.

S’ils n’avaient pas la marge pour des folies, les Knicks avaient encore un peu de manœuvre pour renforcer leur banc. En optant pour un contrat au minimum vétéran, ils évitent toute pression salariale excessive. L’équipe évolue déjà au-dessus du premier "apron" (seuil de la luxury tax), mais reste en dessous du second, ce qui leur permettait encore d'utiliser leur mid-level exception (Taxpayer MLE).

Le choix Clarkson est donc stratégique : un joueur d’impact immédiat, bon marché, capable d’entrer dans le système sans bouleverser l’équilibre collectif ni le cap.

Conséquence directe : fin de la piste Westbrook

Avant cette signature, les Knicks avaient laissé entendre qu’ils pourraient s’intéresser à Russell Westbrook, libre et désireux d’un nouveau challenge. Avec l’arrivée de Clarkson, cette option semble enterrée. Moins spectaculaire mais plus fiable dans un rôle de joker offensif, Clarkson représente un choix plus cohérent avec les ambitions du front office new-yorkais.

Westbrook, dont l’apport est plus clivant et le profil moins compatible avec celui de Brunson, devra chercher ailleurs.

À Utah, fin de cycle actée

Ce départ marque la fin d’une ère à Salt Lake City. Clarkson était le dernier rescapé du duo Donovan Mitchell – Rudy Gobert, symbole d’un Jazz désormais résolument tourné vers l’avenir. Avec Keyonte George, Taylor Hendricks, Isaiah Collier et d’autres jeunes en développement, Danny Ainge et Will Hardy veulent construire sur le long terme.

Clarkson, lui, avait signé une prolongation en 2023, mais son rôle s’était peu à peu effacé. À 33 ans, le voilà relancé dans une équipe ambitieuse, dans une ville où la pression est forte, mais où son profil pourrait justement faire la différence.