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Finales NBA 2025 - Game 6 : Indiana explose Oklahoma City et arrache un Game 7 historique !


© AP photo / Abbie Parr

Portés par une intensité défensive de tous les instants et un banc en feu, les Pacers ont dominé le Thunder 108 à 91 à domicile. À égalité 3-3, la série se jouera lors d’un Game 7 inédit depuis 2016. Un exploit collectif majuscule.

Il n’aura fallu qu’un quart-temps pour comprendre que ce Game 6 n’allait pas ressembler aux autres. Dépassés dans l’engagement, dominés dans l’intensité, les jeunes du Thunder ont pris l’eau à Indianapolis. Et les Pacers, bien décidés à prolonger leur rêve, ont répondu présents dans tous les compartiments du jeu. La victoire d’un collectif. Voilà le résumé le plus juste d’un match qui aurait pu être une exécution.

Dès le deuxième quart, Indiana a haussé le ton. En attaque, les systèmes s’enchaînent avec fluidité, les coupes vers le panier font mal, les joueurs sortis du banc répondent avec panache. Mais c’est surtout en défense que la bascule s’opère : les lignes de passes sont coupées, les aides pleuvent, les duels sont gagnés un par un. Résultat : un 36-17 infligé dans la période, pour un score de 64-42 à la pause. Le public explose, les sourires se multiplient, et le Thunder ne reverra jamais les Pacers.

Le banc, le vrai facteur X

  • Obi Toppin a planté 20 points en sortie de banc, profitant de chaque espace laissé par la défense d’OKC.

  • TJ McConnell, fidèle à lui-même, a distillé 6 passes, pris 9 rebonds (!), et intercepté à foison.

  • Andrew Nembhard, toujours juste, termine à 17 points sans jamais forcer.

  • Pascal Siakam, leader discret, compile 16 points et 13 rebonds avec une agressivité constante.

Cette profondeur d’effectif a fait craquer une équipe d’Oklahoma City beaucoup trop dépendante de ses individualités.

Le Thunder sans solution

Il y a eu un premier quart prometteur, puis le néant. Shai Gilgeous-Alexander, trop esseulé, a perdu 8 ballons malgré ses 21 points. Jalen Williams (16 pts) a semblé amorphe, et Chet Holmgren n’a jamais trouvé la bonne distance. La ligne arrière a perdu le contrôle du tempo, incapable de contrer la pression tout-terrain des extérieurs adverses.

Et surtout, la stat qui tue : 21 balles perdues pour seulement 19 passes décisives. Impossible d’espérer quoi que ce soit à ce niveau avec une telle fébrilité.

"Ils ont mieux défendu, mieux partagé le ballon, mieux joué tout simplement" — Mark Daigneault, coach du Thunder.

Une issue historique en perspective

Le Game 7 de ces Finales NBA 2025 aura lieu dimanche à Oklahoma City (2h). Ce sera la première finale à se disputer en sept matchs depuis 2016, un événement rare, souvent synonyme de dramaturgie pure.

Indiana, poussé dans ses retranchements, a déjà prouvé sa résilience. OKC, de son côté, pourra s’appuyer sur un public incandescent et un effectif jeune mais talentueux. La clé pourrait bien se situer dans l’expérience, un domaine où les Pacers ont pris une longueur d’avance vendredi soir.

Ce qu’il faudra surveiller dimanche

  • La réponse mentale d’OKC : à 3-2, ils semblaient intouchables. À 3-3, la pression change de camp.

  • La gestion des rotations : Indiana a trouvé la formule, OKC devra réagir.

  • L’adresse extérieure : si les Pacers venaient à retrouver la mire (seulement 10/30 à trois points malgré la victoire), cela pourrait faire très mal.

Une série qui entre déjà dans l’histoire

Trois victoires partout, des renversements, des coups d’éclats, et maintenant un match 7 en Finales NBA, chose qui n'était plus arrivée depuis Cleveland vs Golden State en 2016. Peu importe le vainqueur, cette série marque un tournant : celui d’une NBA nouvelle génération, où la profondeur et l’adaptabilité priment sur les superstars. Indiana l’a bien compris. Reste à savoir si cela suffira jusqu’au bout.