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Ace Bailey au Jazz : pari risqué ou début d’un fiasco ?


© Getty Images / Evan Yu

La Draft 2025 est désormais derrière nous, et elle n’a pas manqué de surprises ni de polémiques. Deux noms reviennent sur toutes les lèvres : Ace Bailey et le Utah Jazz. Mais, plus globalement, Austin Ainge, tout juste nommé GM pour rejoindre son père à Salt Lake City, a-t-il vraiment fait les bons choix pour relancer la franchise ?

Récap de la draft 2025 du Jazz : 

  • Ace Bailey (Pick 5 - Ailier)

  • Walter Clayton Jr (Pick 18 - Meneur de jeu)
  • John Tonje (Pick 53 - Ailier)

Un mariage voué à l’échec ?

 Le cas Ace Bailey faisait déjà parler avant la Draft, et continue de faire polémique après sa sélection.

L'ancien joueur de Rutgers a refusé plusieurs workouts pré-draft, notamment avec Phoenix, Philadelphie et Charlotte, dans le but d’influencer sa destination. Cela n’a pas dissuadé le duo Ainge, convaincu que son potentiel justifie ce pari. 

Pourtant, Bailey a refusé de prendre l’avion avec Walter Clayton Jr., marquant une première rupture avec l’organisation. Et c’est dommage, car Utah semble être le cadre idéal pour sa progression : pas de franchise player imposé, un bon coach, et une vraie opportunité d’éclore en NBA.

Du côté du front office, aucune des demandes de Bailey ou de son entourage ne sera acceptée.

Le Jazz est prêt à patienter autant que nécessaire, jusqu’à ce que le jeune ailier de 18 ans accepte sa nouvelle équipe. Il est censé rejoindre Utah lundi. Dans le cas contraire, c’est un véritable casse-tête qui s’annonce pour Austin Ainge et un obstacle majeur pour la reconstruction.

Monter dans la draft pour Walter Clayton Jr, un bon coup ?

Utah a envoyé le 21e choix + deux futurs picks du second tour pour remonter jusqu’au 18e et drafter Walter Clayton Jr.
Le profil : scoreur efficace, bon QI basket, MVP du tournoi NCAA… mais il était souvent projeté en fin de premier tour.
Fallait-il vraiment monter ? Des prospects comme Jakučionis ou Clifford étaient encore disponibles.

Le Jazz semble avoir fait le pari de la maturité et de la fiabilité immédiate, tout en laissant Bailey incarner le projet long terme. Une stratégie risquée… mais potentiellement payante.

Un choix à haut risque à court terme

Seul le temps nous le dira. L’Utah Jazz assume une stratégie audacieuse : passer outre une communication conflictuelle pour parier sur un talent brut avec un grand plafond. Si Ace Bailey confirme son potentiel, ce coup pourrait être judicieux à long terme. Dans le cas contraire, la tension instaurée dès le départ pourrait freiner son intégration dans l’effectif. Un feuilleton qui n’est pas prêt de se terminer et qui risque d’animer cette intersaison qui est déjà bien partie.