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Prolongation XXL pour Julius Randle : Minnesota assure l’avenir de son secteur intérieur !


© Jordan Johnson / NBAE via Getty Images

Les Timberwolves continuent de solidifier leur ossature. Après avoir verrouillé Naz Reid, c’est Julius Randle qui s’engage dans la durée avec Minnesota. L’intérieur de 29 ans a accepté une prolongation de contrat de trois ans pour un montant avoisinant les 100 millions de dollars. Un mouvement qui traduit la volonté de stabilité à Minneapolis. 

Julius Randle ne bougera pas. Le joueur formé à Kentucky, passé par les Lakers, les Pelicans et surtout les Knicks, a trouvé un accord avec les Minnesota Timberwolves pour prolonger son aventure dans le Midwest. Montant annoncé : 100 millions de dollars sur trois ans. Un joli pactole qui positionne Randle parmi les intérieurs les mieux rémunérés de la ligue, et surtout, qui confirme l’importance de son rôle dans le projet des Wolves. Son arrivée l’été dernier avait déjà fait du bruit : échangé contre plusieurs assets à New York après une fin de cycle tendue, il avait pour mission d’apporter expérience, scoring et impact physique à une équipe ambitieuse.

Une intégration réussie dans le collectif de Chris Finch

Dès sa première saison dans le Minnesota, Randle s’est intégré sans bruit mais avec efficacité. 19,8 points, 7,6 rebonds, 4,1 passes de moyenne : des statistiques solides, dans un rôle un peu moins central que celui qu’il occupait à Big Apple, mais plus en adéquation avec les exigences collectives du coach Chris Finch. Il s’est notamment distingué par sa capacité à prendre feu dans les troisième quart-temps, et son aisance à punir les mismatchs en isolation.

Cette signature s’inscrit dans une politique de continuité menée par le front office. Quelques jours auparavant, Naz Reid avait lui aussi été prolongé, preuve que la direction entend garder intacte la base qui a permis à Minnesota d’atteindre les demi-finales de conférence.

La complémentarité entre Randle et Edwards constitue d’ailleurs un vrai atout pour une franchise longtemps abonnée à l’instabilité. Randle apporte de la densité, de la mobilité et un vrai QI basket offensif, avec un jeu en face-up capable de faire sauter les défenses compactes.

Un profil mature dans un effectif jeune

Au-delà du terrain, le joueur de 29 ans incarne aussi un leadership discret mais écouté. Dans un vestiaire jeune, son expérience des grands marchés et des playoffs est précieuse. Plusieurs sources internes louent son professionnalisme et son implication dans la vie du groupe. Des qualités invisibles mais essentielles dans une franchise qui entend jouer durablement les premiers rôles.

Objectif : stabilité salariale et ambitions hautes

Avec ce contrat à 9 chiffres, les Wolves s’offrent une stabilité rare dans la NBA actuelle. Si l’équilibre salarial reste à surveiller - surtout en cas de nouvelle extension pour Anthony Edwards ou d’ajustements défensifs à venir - Minnesota semble avoir trouvé sa formule. Randle, malgré une réputation parfois clivante à New York, a su se réinventer dans un rôle plus contenu. Moins de dribbles, plus d’efficacité, un meilleur shot selection : le joueur semble aujourd’hui à maturité, prêt à accompagner les Timberwolves dans une quête de finale de conférence, voire plus.

Il ne manque plus qu’une bonne santé collective et quelques ajustements sur les ailes pour que le projet Timberwolves passe de sérieux à crédible. Avec Julius Randle à bord jusqu’en 2028, le navire peut avancer avec confiance.