Indiana retrouve Milwaukee en playoffs, un an après les avoir éliminés. Mais cette fois, les rôles sont inversés : les Pacers ont l'avantage du terrain et une dynamique bien plus solide. Les Bucks, eux, avancent dans l'incertitude, entre blessures et doutes. Série explosive en vue.​

Contexte : deux trajectoires opposées

Indiana (50-32) a bouclé sa saison en trombe. 14 victoires sur les 17 derniers matchs, une attaque en feu, un groupe soudé, et une victoire en double prolongation à Cleveland pour finir le boulot. Un match de chien, gagné à l’orgueil, qui résume bien leur état d’esprit : les Pacers sont là pour déranger. Mieux encore : ils récupèrent l’avantage du terrain, une première en post-season depuis la saison 2013-2014 (l’époque Paul George, Lance Stephenson et Roy Hibbert). Ce n’est pas rien.

De l’autre côté, Milwaukee (48-34) avance avec moins de certitudes. La saison a été longue, confuse. Trois coachs en un an, un jeu sans vraie identité, et un finish inquiétant : 8 défaites sur les 11 derniers matchs, dont une contre OKC sans enjeu… mais révélatrice.
Certes, les Bucks ont remporté 3 des 4 affrontements face aux Pacers cette saison. Mais ce chiffre est à relativiser : certains matchs datent d’avant l’arrivée de Siakam à Indiana. Et surtout, les blessures changent tout. Giannis est incertain (mollet), Lillard est out (adducteurs), et la rotation de Doc Rivers est en alerte rouge.

Bref, les Pacers débarquent lancés. Les Bucks arrivent abîmés. Deux équipes qui n’avancent pas au même rythme, et une série qui pourrait bien surprendre tout le monde.

Les cinq qui vont ouvrir le bal

Milwaukee Bucks :

• PG : Ryan Rollins
• SG : Taurean Prince
• SF : Kyle Kuzma
• PF : Giannis Antetokounmpo
• C : Brook Lopez

Indiana Pacers :

• PG : Tyrese Haliburton
• SG : Andrew Nembhard
• SF : Aaron Nesmith
• PF : Pascal Siakam
• C : Myles Turner

Côté Milwaukee, la blessure de Damian Lillard oblige Doc Rivers à revoir sa copie. Ryan Rollins prend les commandes, entouré de Kuzma et Prince sur les ailes, avec Giannis et Lopez pour verrouiller la raquette.​

Indiana aligne son cinq majeur habituel, avec Nembhard et Nesmith pour épauler Haliburton sur les lignes extérieures, Siakam en dynamiteur au poste 4, et Turner en dernier rempart défensif.​

Obi Toppin, l’arme secrète d’Indiana ?

Si les yeux seront naturellement rivés sur des stars comme Haliburton, Siakam ou Turner, c’est bien Obi Toppin qui pourrait se révéler être la clé de la série pour Indiana. Anciennement sous-utilisé à New York, le jeune ailier fort a trouvé un rôle bien défini chez les Pacers : celui de dynamiteur. Son énergie est contagieuse, et il a cette capacité unique à influer sur un match sans forcément briller sur chaque possession. Ce n’est pas un joueur qui cherche à dominer par les stats ou à enchaîner les dribbles. Non, Toppin excelle dans les petits moments : un cut bien senti, une course en transition, un dunk rageur qui fait exploser la salle. Ces actions sont souvent ignorées des défenseurs adverses, mais elles peuvent complètement changer le tempo d'un match. Dans une série de playoffs, où chaque possession compte, c’est ce genre de joueurs qui font basculer une rencontre.

Milwaukee, s’il se concentre uniquement sur les armes évidentes d’Indiana, pourrait oublier de verrouiller Toppin. Et ce serait une erreur fatale. Son explosivité, couplée à une capacité à attaquer la raquette sans relâche, en fait un facteur X très difficile à anticiper. Quand le jeu se resserre, que la défense se met en place et que les stars se heurtent aux forces adverses, il suffit de quelques éclats pour faire trembler l’équipe en face. Toppin n’a pas besoin de multiplier les possessions. 6 à 8 actions bien senties, une interception cruciale, une montée au dunk plein de rage… il peut transformer un match, et plus encore, redonner de l’énergie à toute une équipe.

Pronostic Ball Time

Sur le papier, les Pacers sont mieux armés : un collectif en confiance, des cadres en forme, et l’avantage du terrain. En face, Milwaukee arrive abîmé. Sans Lillard, le poids du scoring hors Giannis repose sur des épaules moins habituées à porter. Mais attention : ces Bucks ont de l’orgueil. Brook Lopez et Bobby Portis ne fuiront pas le combat. S’ils volent un match à l’extérieur, tout peut se resserrer. Malgré tout, la logique pousse vers Indiana. Ils jouent vite, ils jouent juste, et surtout : ils arrivent lancés. Pacers en 6 matchs, sauf miracle grec.

Voici une heure des plus beaux highlights de la saison de Giannis Antetokounmpo ! 🤩

📊| La star grecque des @Bucks est le seul joueur de l’histoire à réussir une saison avec 30+ PTS, 10+ REB, 5+ AST et 60% FG en moyenne ! 🤯

(🎥 : @NBA)

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— Ball Time (@BallTimee) April 18, 2025