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NBA PREVIEW #22 - Minnesota Timberwolves : Comment peuvent-ils faire mieux ?


© Ball Time

Aujourd’hui, nous partons dans le grand froid à la rencontre des loups du Minnesota ! Les Timberwolves devront confirmer leur statut de favoris de la conférence Ouest.

Un gros mouvement à l’intersaison, avec une seule idée en tête pour la bande à Edwards : faire mieux que la saison dernière ! Installez-vous bien, c’est la preview des Minnesota Timberwolves.

L’an dernier :

Une saison magnifique pour les Wolves. Après avoir mené la conférence Ouest pendant une grande partie de la saison, ils terminent finalement 3ème avec 56 victoires. On parle d’une équipe qui n’est pas habituée à figurer si haut dans le classement, qui a été très critiquée après l’arrivée de Rudy Gobert et qui, finalement, a fait taire tout le monde. Les Loups ne se sont pas arrêtés là, premier tour des playoffs face à Phoenix, une banalité. On se souvient d'une scène mythique où Anthony Edwards se retrouve face à face avec Kevin Durant et lui dit qu’il est le patron de cette série. 

Ensuite, il faut affronter le champion en titre, Denver, avec son MVP Nikola Jokić. À l’issue d’une série épique qui se termine au Game 7, c’est encore Minnesota qui s’impose après avoir été mené de 20 points. Peut-être le plus grand match de l’histoire de la franchise. Malheureusement, toutes les belles histoires ont une fin, et les Wolves se feront sortir sèchement 4-1 par des Mavericks qui ont su exploiter les faiblesses de l’équipe de Chris Finch.

À noter que lors de cette belle saison, notre Français Rudy Gobert a montré une nouvelle fois son incroyable niveau défensif en terminant meilleur défenseur de l’année, tandis que Naz Reid, auteur d’une superbe saison, finit quant à lui meilleur sixième homme. Une saison presque parfaite !

Les arrivées notables :

  • Julius Randle
  • Donte DiVincenzo
  • Rob Dillingham (8ème pick de la draft 2024)
  • Joe Ingles
  • P.J. Dozier
  • Terrence Shannon
  • Jesse Edwards

Les départs notables :

  • Karl-Anthony Towns
  • Kyle Anderson
  • Monte Morris
  • T.J. Warren
  • Wendell Moore
  • Jordan McLaughlin

Après une telle saison, on pouvait penser que les Wolves repartiraient avec le même effectif, mais ce n'est pas ce qu’il s’est passé. Minnesota a décidé de se séparer de son ancien premier choix de draft, Karl-Anthony Towns. Un choc qui a résonné dans les montagnes de l'État ! Un coup dur pour l’un des meilleurs shooteurs intérieurs de l’histoire, qui a dû s'envoler pour la Big Apple.

Cependant, les Wolves ne repartent pas sans rien. Deux arrivées notables lors de ce trade : un certain Julius Randle et Donte DiVincenzo. On peut se demander si l’objectif sera de faire jouer Randle ou de le transférer de nouveau afin de libérer du cap. Pour DiVincenzo, Minnesota manquait cruellement de spacing l’an passé ; il s’offre ici l’une des meilleures gâchettes de la ligue et le meilleur tireur à trois points de l’histoire des Knicks sur une saison, avec 283 tirs réussis.

On peut également souligner la draft de Rob Dillingham avec le choix 8 des Spurs, un meneur qui apportera beaucoup à la création et à l’attaque d'une équipe parfois en peine à ce niveau.

Le 5 majeur : 

  • PG : Mike Conley
  • SG : Anthony Edwards
  • SF : Jaden McDaniels
  • PF : Naz Reid
  • C : Rudy Gobert

Un 5 majeur avec un gros changement au poste 4. Que ce soit Naz Reid ou Randle, il faudra une adaptation. Naz Reid, s’il est titulaire, ne pourra pas jouer de manière hyper spontanée comme il le faisait en sortie de banc. On sait néanmoins qu’il a l’habitude d'être sur le terrain avec Rudy Gobert et connaît bien ses coéquipiers. Pour Randle, c’est une autre histoire : un joueur qui sait à peu près tout faire, très fort au scoring, il n’est plus passé sous la barre des 20 points de moyenne depuis la saison 2020-2021. Il pourra sans doute apporter plus de solutions et un jeu plus varié que Karl-Anthony Towns.

Rudy Gobert devra s’adapter à un nouveau coéquipier dans la raquette. On sait qu’il a la faculté de rendre une équipe meilleure en défense. On a vu KAT progresser en défense à ses côtés, et on peut espérer que ce sera pareil pour Randle. Le géant français devra encore prouver qu’il est le leader d’une des meilleures défenses de la ligue.

L’interrogation : Peuvent-ils faire mieux que l’année dernière ?

Faire un mouvement pareil lors de l’intersaison et faire moins bien que l’année précédente serait un véritable échec pour les Timberwolves. Ils n’ont pas d’autre choix que de faire mieux, et ce qu’on peut dire, c’est qu’ils ont les armes pour. On a vu des franchises dans le passé garder de la continuité, mais savoir faire le transfert qu’il faut pour passer un cap, même si cela implique de trader votre meilleur scoreur All-Time (au revoir DeRozan, merci Leonard).

L’année passée, malgré une défense en acier, l’attaque était parfois un peu trop stéréotypée. On donnait la balle à Anthony Edwards et on attendait de voir ce que son talent pouvait faire face aux défenses. On espérait aussi que les ailiers marquent leurs trois points sans réel spécialiste. L’arrivée de DiVincenzo, à ce niveau, fera énormément de bien à cette équipe en ajoutant une arme supplémentaire derrière l’arc. Certes, Karl-Anthony Towns était très bon à trois points, mais Randle et Naz Reid sont capables d’en mettre aussi.

De plus, le jeune Rob Dillingham, un nouveau joueur venant du Kentucky, est capable de créer pour lui et pour les autres. Une nouvelle arme offensive pour épauler Edwards. On sait qu’il se voyait plus haut à la draft et qu’il aura à cœur de prouver à tout le monde qu’il est le meilleur joueur de cette classe.

Les Minnesota Timberwolves, sur le papier, ont les atouts pour faire au moins aussi bien que la saison dernière. Tout autre résultat serait un échec.

Le joueur à suivre : Anthony Edwards

All-Star pour la deuxième saison consécutive, tournant à 25 points, 5 rebonds, et 5 passes décisives, celui qu’on voit comme le nouveau visage de la ligue est affamé de victoire. Anthony Edwards n'a peur de rien et de personne, un joueur prêt à affronter les meilleurs du monde, car lui-même pense qu’il est le meilleur.

Il est désormais sans aucun débat le véritable patron du Minnesota, une véritable machine à Top 10 qui enflamme le cœur de tous les fans de basket. Edwards devra prouver cette année qu’il fait partie de cette catégorie de joueurs qui mènent leur équipe à la victoire. Il s’est fait un nom en NBA, et la saison prochaine, il devra confirmer.

La crainte qu’on peut avoir pour lui est qu’il subisse une nouvelle forme de pression médiatique. Les spécialistes vont attendre beaucoup de lui et n’hésiteront pas à lui tomber dessus en cas de contre-performance. On l’a vu dans l’émission Netflix “Starting Five”, la NBA souhaite réellement qu’il soit la relève du basket américain. A-t-il les épaules pour ?

Le Pronostic Ball Time

Ce sera 2ème ou 1er de l’Ouest avec 60 victoires pour les Minnesota Timberwolves. Ils vont faire mieux que l’année dernière. Une équipe qui garde de la continuité, qui réalise le transfert qu’il faut et qui, en plus, draft bien.

La confiance de la saison passée sera encore bien présente, avec des envies de revanche. Un Anthony Edwards qui doit cette saison être dans la conversation du MVP, une défense de feu menée par le DPOY en titre, Rudy Gobert, et un coach qui connaît très bien son groupe.

Objectif : la bague au doigt en fin de saison pour la bande à Edwards.