Lakers - D’Angelo Russell : L’arbre qui cache la forêt

Les Lakers réalisent un début de saison très solide : 3 victoires en autant de matchs contre des grosses écuries tels que les Suns, les Wolves et plus récemment les Kings. 

LeBron James et surtout Anthony Davis dominent côté LA mais D'Angelo Russell, qui est censé être la 3ème option, peine à lancer sa saison et c'est à Austin Reaves que cela profite. On décortique tout ça !

Trois premiers matchs moyens :

D’Angelo Russell connaît une première semaine mitigée, le meneur qui avait été vivement critiqué après la sortie des Purple and Gold au 1er tour contre les Nuggets repart sur les mêmes bases que la post-saison dernière. 37,9 % de réussite au shoot global et 31,3% à 3 points pour D’Lo, qui a activé son option pour sa dernière année de contrat avec les Lakers l’été dernier. 

🧊 D'Angelo Russell finishes with 16 points with 3-6 from three, 4 rebounds, 5 assists and 2 steals against the Kings.#LakeShow #LightTheBeam #LakersWIN 🔥 pic.twitter.com/0g8xA9jJ6v

— LakeShow Italia (@LakeShowIta) October 27, 2024

À noter son réveil contre les Kings, il termine à 16 points (à 3/6 à trois points), 4 rebonds, 5 passes et 2 interceptions afin d’aider les Lakers à s’imposer.

Comment expliquer son début de saison ?

Tout d’abord, il y a l’arrivée de J.J. Redick au coaching, qui a décidé de trancher entre lui et Austin Reaves. Et ce dernier est clairement la 3ème option des Lakers derrière LeBron James et Anthony Davis, tous deux auteurs d’un début de saison plus que convaincants.

Also worth noting: D'Angelo Russell currently has the lowest usage % of his career. Austin Reaves has the highest of his career, though just barely. https://t.co/NXdtQvEdpG

— Trevor Lane (@Trevor_Lane) October 27, 2024

En effet, Austin Reaves est à 20,4% d’Usage rate, son plus haut pourcentage en carrière, de l’autre côté, D’Lo est à 15,6%, son plus faible pourcentage en carrière (26,6% de moyenne). Il est important de souligner que le plus gros pourcentage est pour Anthony Davis (29,9%), devant LeBron James (27%) et nous ne pouvons que constater que cela fonctionne plutôt bien sous la houlette de J.J. Redick.

Quels choix s’offrent aux Lakers ?

Difficile d’enterrer Russell après trois matchs, il est mis dans un nouveau rôle, auquel il va devoir s’adapter avec beaucoup moins de ballons. Plutôt créateur balle en main, il va devoir se muer un peu plus en catch & shooter. Son réveil contre Sacramento laisse présager qu’il peut trouver la bonne recette pour contribuer au jeu offensif des Lakers mais il reste irrégulier.

Un trade pourrait être envisagé par le front office, D’Angelo représenterait une monnaie d’échange intéressante pour permettre à Rob Pelinka d’aller chercher un intérieur pour épauler Anthony Davis.