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Bradley Beal n'aura finalement intéressé que les Hawks et... les Wizards


© Soobum Im / Getty Images

C'était certainement l'un des transferts les plus attendus de cette deadline... mais qui n'aura jamais eu lieu. Salaire trop important pour etre attractif? Une no-trade clause trop handicapante? Jetons un oeil au dossier Bradley Beal.

Jimmy Butler, cible numéro une 

Pour beaucoup de monde ce n'était qu'une question de temps avant de recevoir une notifiaction de l'Insider d'ESPN, Shams Charania, indiquant un départ de Jimmy Butler (Miami) vers Phoenix en échange de Butler. l'intérêt semblait commun, et surtout, les salaires de Beal et Butler sont équivalents, ce qui facilitait bien des choses. Cependant, les Suns espéraient intégrer d'autres équipes au transfert afin d'embellir le package. Dans la nuit de mercredi à jeudi, nous avons effectivement eu droit à une notification de la part de Shams Charania, mais pas sûr que ce soit celle que les fans des Suns atendaient.

Un marché bloqué

Beaucoup de rumeurs ont circulé quant au nombre d'équipes intéréssées par les services de l'arrière de 31 ans : Milwaukee ou encore Miami? Visiblement non. En effet, lors d'une émission diffusée sur ESPN, les très bien informés Brian Windhorst et Ramona Shelburne déclarent qu'en réalité, seuls les Atlanta Hawks et les Washington Wizards souhaitaient réellement s'approprier les services de Beal.

Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir tenter pour les Phoenix Suns. Insatisfaits des performances de l'ancien Wizard, la franchise de l'Arizona est allée draguer de nombreuses équipes dans l'optique de l'échanger, mais James Jones (Le GM) est revenu les mains vides. 

La no-trade clause, poison des négociations 

Donner une no-trade clause à un joueur, c'est un peu comme tendre le bâton pour se faire battre. Le principe est simple, même si la franchise en question se met d'accord avec une autre pour le transfert d'un joueur, si celui-ci ne veut pas bouger, il a alors le droit de poser son veto et le transfert est annulé sur le champ. Très peu de joueurs ont le privilège d'avoir une telle clause dans leur contrat, et on comprend très vite pourquoi. Bradley Beal avait annoncé vouloir jouer dans une ville où "il fait beau et chaud" (on vous laisse jeter un oeil au climat à Phoenix). Traduction : "Où que vous souhaitiez m'envoyer, je poserai mon veto". 

Finalement, la deadline est désormais passée et Bradley Beal est toujours un joueur des Phoenix Suns. Nul doute que ces derniers tenteront sûrement de se séparer une nouvelle fois de l'ancien All-Star cet été, d'ici là, il faudra s'armer de patience et faire avec.